Pouvoir autoritaire, dictature et fascisme…
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Macron refuse qu’on parle de "dictature" pour qualifier son exercice du pouvoir. Chef de l’État et ministres sont parvenus à créer un climat de guerre permanente depuis 3 ans. Leur orientation a provoqué l’émergence des Gilets jaunes dont les revendications sociales et démocratiques se sont heurtées au mur de la répression d’État policière et judiciaire....
"Le grand débat" et autres commissions "Théodule" ne sont que poudre aux yeux !
En 1 an
5 000 blessées
127 blessés graves
315 blessés à la tête
26 éborgnés
5 mains arrachées
23 000 interpellations
3 000 condamnations
1 000 peines de prison ferme
116 journalistes blessés
35 médics blessés
28 passants blessés
2 morts (+9 indirects)
Après le "travail" et le "chômage", les "retraites" ont fait l’objet d'un projet de réforme qui a dressé contre lui des millions de français. L’opinion publique soutenant manifestants et grévistes sans faiblir. Jusqu’au Conseil d’État, la plus haute juridiction, qui a condamné en termes très durs la réforme gouvernementale. Mais Macron a continué comme si de rien n’était !...C'est "le Covid19" qui a finalement stoppé l’élan ; repoussant à plus tard la dite réforme !...
Alors, pouvoir autoritaire ? Pas seulement, ce qui caractérise le pouvoir d’Emmanuel Macron correspond à l’exacte définition d’une dictature…
De la dictature au fascisme il n'y a qu'un pas !
Le fascisme correspond à une forme de domination du capital qui lorsque la bourgeoisie ne parvient plus à désamorcer les contradictions explosives de la société, ce sont les bandes armées qui doivent assurer l’essentiel, la centralisation du pouvoir d’État, la destruction des conquêtes ouvrières, la liquidation des organisations ouvrières et démocratiques, l’anéantissement des syndicats, des associations, des partis. La dictature militaire et policière permet de démoraliser, de martyriser, de torturer, de liquider tout opposant. Pour exister, pour durer, pour remplir son rôle, un mouvement fasciste doit obtenir le soutien actif d’une partie significative du capital. Il faut à un mouvement fasciste avoir testé son efficacité dans des épreuves de force contre le monde salarié, contre le monde ouvrier.
Aujourd’hui le fascisme à nul besoin de bandes armées chargées de détruire les organisations politiques ou syndicales pour détruire les conquêtes ouvrières.... Les grands médias des milliardaires qui ont porté Macron au pouvoir, sont aux ordres, les partis sont atomisés, les syndicats sont minorés, intégrés à l'UE qui interdit toute réflexion ou action indépendante. L’approbation dernièrement du plan de BCE et de l’UE par des responsables de la CGT, de FO, de la CGC et de l’UNSA, sous la houlette de la CFDT, "pour répondre à la crise sociale consécutive à la crise sanitaire", vient confirmer le diagnostic. (voir lien pus bas)
Le macronisme ne dispose pas de bandes armées propres à tout régime fasciste. Mais la violence d’État caractérise le macronisme. Elle s’abat sur les travailleurs dés lors qu’ils expriment leurs revendications. Depuis la loi Elkomerie le mouvement des Gilets jaunes, la police, mais également la "justice", font preuve d’un zèle digne de tout régime dans lequel les libertés démocratiques ont été bannies.
De Sarkozy, Hollande et Macron, les lois successives rabattent les libertés au compte de l’ordre social voulu, exigé par le capital. Les lois d’urgence successives, (dites anti terroristes), La loi "travail", mais aussi les lois limitants le droit de se rassembler ou de manifester, les lois de fichages, ou autorisant les gardes à vue arbitraires, à confectionner des listes liées aux opinions politiques ou religieuses ou celle liée au traçage téléphonique, de censure comme la loi "Avia", (retoquée) ou interdisant de dénoncer la violence policière, de filmer leurs exactions, la loi qui assure l’impunité des "bandes armées officielles", se succèdent à la vitesse de la lumière.
La crise sanitaire a été mise à contribution. L’auto régulation imposée aux citoyens, la peur du virus largement diffusée par les medias et la répression contre tout récalcitrant (amendes et prison) ont été une formidable école de la "soumission volontaire" que le gouvernement compte mettre à profit pour la suite....Cette répression conduit en fait au repli sur soi et à la passivité et restreint les capacités de prise de conscience, de mobilisation collective et d’action !… Les "libéraux ont théorisé cela :
Macron personnifie la volonté du capital qui l’a porté au pouvoir. Peu importe le vrai, peu importe le sensé, peu importe la compétence. Ce qui compte aujourd’hui sous la macronie est le pouvoir assuré du capital contre toute tentative de remise en question, par tous les moyens, les plus violents y compris.
Il a été de bon ton, (depuis Chirac) de voter Macron, ou de le rallier, "pour éviter le danger fasciste Le Pen". Mais il faut être lucide. Le capital a fait son choix. Il est mille fois mieux servi par Macron et consorts que par le R-HAINE qui dans les faits est l'épouvantail nécessaire au système pour se maintenir, "son assurance vie" !...
Aujourd'hui, c’est Macron qui incarne le mal dénoncé hier. Les questions sociétales, PMA, GPA ou autres, mises en avant pour donner le change n’y changent rien !... Sur la domination politique, sur le rapport de classes, sur les méthodes utilisées, sur la remise en cause des libertés élémentaires, Macron occupe la fonction contre laquelle officiellement il était candidat.
Le macronisme, une forme de fascisme inédit ? Nous y sommes, voilà tout !
Emmanuel Macron s’inscrit dans le déni de démocratie qui a vu se réaliser en France un véritable coup d’état lorsque le congrès réuni à Versailles décidait d’adopter le traité constitutionnel européen que le peuple français avait rejeté en 2005. Il en est le produit, regroupant autour de lui la gauche et la droite européiste qui préfèrent la mondialisation capitaliste aux intérêts de la nation et du peuple français.
Voila aussi pourquoi toutes les forces politiques, syndicales, associatives demeurées attachées aux libertés démocratiques, aux droits et acquis sociaux, aux services publics ; telle la santé que la macronie remet en cause aujourd’hui, devraient se rejoindre, par delà leurs divergences, pour la défense de la démocratie, des libertés, des droits et conquis sociaux, pour la liquidation de la parenthèse Macron.
Sources pour parties :
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