Nos cerveaux lavés
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- Par olivier perriraz août 2021
- Blog : "La meilleure forteresse des tyrans est l’inertie du peuple"
Il gouverne par la peur et la menace. Le citoyen a peur, peur de perdre son emploi, peur de perdre son argent, sa santé, ses loisirs, même sa joie de vivre. La peur de la sanction, la peur du dénigrement, la peur du regard des autres, la peur des autres pour finir. Les décisions sont dictées par l’économie, la richesse envieuse et le narcissisme. Elles sont tout sauf politiques. Il utilise avec cynisme l’émotivité due aux circonstances, la peur irrationnelle et la crédulité des cerveaux lavés et aseptisés par les médias audiovisuels que possèdent les hommes influents et riches.
Ce cocktail formidable est un acide qui dissout progressivement nos libertés fondamentales et jusqu’à notre libre-arbitre. La raison n’est plus de mise. Nous vivons désormais dans un monde binaire entre anti truc et pro machin, sans que notre esprit critique, qu’il soit éclairé (à la bougie) ou non, puisse faire valoir son droit de parole, puisque même celle-ci est désormais surveillée. Ils inventent des lois liberticides et sournoises que leur armée de députés zombies vote sans la moindre retenue. Pour contrer les opposants, ils dénigrent, détournent et attaquent la crédibilité humaine, personnelle, intime. Pas de morale ! Ainsi, tout n’est que caricature, bien ou mal, scruté, fouillé, détourné, noir ou blanc, plus de nuance, pas de débat, juste la polémique qui envenime, qui crée la discorde, la dispute. La pensée est ridiculisée et donc avec elle l’esprit de la démocratie, mais tout cela sur grand écran. Splendide !
Cet exécutif ne sait pas anticiper une crise sans interdire, obliger, menacer, stigmatiser, évincer. Résultat il rajoute lui-même les crises qu’il ne sait pas maitriser. Il avance à vue et crée le chaos et la discorde. La haine se propage entre les citoyens, divisés que nous sommes sur des questions devenues primaires, sans prendre la peine de l’expertise ou de l’intellectualisation.
Ces gouvernants d’aujourd’hui, en culotte courte, confondent liberté individuelle avec liberté individualisée. Petits esprits sans nuances, ils ont moins de réflexion qu’un primate. Ils vénèrent leur sinistre chef, sans dignité. La carotte ou le bâton.
Que ce soit dans le domaine de la crise écologique que nous traversons et qui visiblement va s’accentuer, avec son cortège de drames et de catastrophes, ou dans le domaine sanitaire qui en est la résultante, c’est à chaque fois les mêmes réflexes crétins qui reviennent en boucle. Culpabiliser les individus, les obliger, les soumettre, leur inculquer l’idée, que seuls leurs petits gestes du quotidien seront la solution, au lieu de prendre des mesures systémiques, obligeant à la responsabilité politique en cas d’échec ou de réussite.
Le grand problème de notre société vient de là. Nous sommes convaincu d’être responsables de tout à titre individuel. Il est donc normal dans cette circonstance d’accepter l’inacceptable puisque notre individualité passe au dessus de tout autre forme d’existence. Ainsi toute une population se met à culpabiliser à la moindre difficulté. Le moindre fait divers est monté en épingle. Un meurtre sordide devient un attentat. Du coup l’injustifiable est justifié. Etat d’urgence vous dis-je ! C’est la guerre !
Or, la responsabilité politique d’un Etat fort et crédible crée justement l’inverse. L’Etat crédible rassure, son autorité est naturelle et acceptée. Chaque décision doit être prise dans l’intérêt général et commun de nos existences et c’est à cet Etat qui normalement concentre nos choix et nos orientations d’en assumer toutes les conséquences.
La société n’est pas la somme d’individualités. Elle est un groupe hétérogène qui se construit sur une philosophie commune, dans laquelle chaque individu accepte de faire un effort, sur sa personnalité, son narcissisme, sa capacité de réflexion propre. Chacun à la parole et amende un peu de lui-même pour faire vivre l’ensemble que nous constituons.
Une vaccination obligatoire pour tous, dans le cadre d’une pandémie mortelle, d’une gravité sans précédent, pourrait être acceptée, car c’est une décision politique lourde de conséquences, qui doit être assumée et prise avec le temps du débat et de la réflexion nécessaire, même dans l’urgence, car elle fait de l’Etat le seul responsable de l’existence des citoyens. Responsable en cas d’échec, comme de réussites, avec toutes les difficultés et risques que cela comporte, que ce soit dans le choix du laboratoire de recherche, l’organisation du secteur sanitaire, ou la logistique que cela impose, avec son suivi et bien sûr les drames qu’elle peut également provoquer. Or, nos gouvernants ne veulent être responsables de rien, ne surtout pas à avoir de compte à rendre.
Pour l’écologie c’est encore pire. Les prises de décisions systémiques qui sont ignorées auront des conséquences graves et directes sur nos modes vie en société, sur l’organisation même de nos vies intimes au quotidien, que l’on soit en ville ou en milieu rural. Au lieu de se pencher sur une organisation ou un choix de société utile pour l’intérêt général et un bien-être le mieux possible pour la population, vu les circonstances, ce gouvernement préfère stigmatiser les individus, dans un schéma de culpabilité bien orchestré. Par exemple ceux qui consomment de l’eau en bouteille plastique devraient avoir honte, plutôt que d’interdire à très court terme, la fabrication de ces mêmes bouteilles plastique et créer ainsi un conflit avec les industriels, qu’il préfère choyer. De même qu’il continue de privilégier les déplacements en voiture individuelle, mais électrique bien sûr, plutôt que d’établir une véritable politique de transports publics de qualité partout sur le territoire.
Certes, ces deux exemples sont schématiques et peuvent être discuter dans le détail, ce qui nous importe dans cette réflexion, c’est le caractère philosophique que l’on donne aux décisions politiques et la façon dont ont créé et administre une société toute entière. Ces politiciens, comptables et boutiquiers qui nous dirigent depuis quatre décennies, au moins, ont oublié ce caractère pourtant incontournable de la vie politique, les derniers seront sans doute les pires. Résultat nous nous retrouvons aujourd’hui avec des incapables, cyniques, méprisant, voire méchants qui n’autre d’autres arguments que l’obligation ou l’interdiction.
Ils osent tout ! Sans honte, ni remords, sans même croire à leurs inepties, comment le pourraient-ils ? Pauvres misérables, nous en sommes réduis à la détestation de ce qu’ils sont, jusqu’à l’écœurement, tant la mesquinerie et le cynisme les habitent. Qu’avons fait pour mériter cela ? Rien ! C’est sûr ! Qu’avons nous tenté pour empêcher cette inéluctable dérive, vers ce nouveau fascisme moderne qui nous engourdi ? Pas grand chose ou si peu, endormis que nous sommes depuis les années 80 par la consommation rendue facile, l’illusion de l’abondance et le crédit facile. Nous n’avons plus gagné la moindre conquête sociale depuis 40 ans, avons été réduit à nous battre, sans victoire, ou si peu, contre le démantèlement de tout ce qui faisait l’esprit du conseil national de la résistance, en voulant se convaincre parfois que le nombre de manifestants constituait une véritable force. Quelle naïveté, quel déni de la réalité.
La corruption de la pensée a lavée nos cerveaux, tant et si bien que nous restons sidérés et presque sans réaction devant ce qui se profile. Ce passe-sanitaire insidieux, inventé par les chinois, comme la plupart des expressions liées à cette pandémie, « distanciation sociale », « gestes barrières », « confinement », est la porte ouverte à toutes les dérives autoritaires. Nous sommes figés et infantilisés avec la désobéissance et le boycott comme seules armes, puisque le vote ne nous fait plus rêver, tant les outrances, les mensonges et les trahisons ont émaillés nos dernières élections. Les intellectuels sont presque silencieux, à part quelques courageuses philosophes ou psychanalystes qui osent écrire et dire ce que les mâles dominant de la pensée ignorent. Les universités et les chercheurs et chercheuses sont méprisés. Quelle honte !
Au lieu d’obtenir l’adhésion de la population ce Gouvernement n’aura réussi qu’à créer les conflits, la discorde, la suspicion et l’incompréhension.
Tout le monde surveille tout le monde et juge du comportement d’un autre sans aucun discernement. Le pouvoir au quotidien se manifeste dans des relations devenues impossible. Ainsi le petit épicier, qui n’est pas vacciné, ne peut plus prendre son café en terrasse, comme d’habitude, juste en face de sa boutique, car du jour au lendemain, le cafetier qui était son ami la veille, devient l’autorité suprême détenant le pouvoir de lui interdire de s’asseoir. Le petit fascisme du quotidien se met en place. Le jeune imbécile à la porte de l’Ehpad, habillé d’un blanc immaculé, va pouvoir contrôler, interdire, autoriser les visites aux mourants. Il fera bien son travail, avec conscience et zèle et sans aucun discernement. C’est à pleurer de rage ! Comment en sommes-nous arrivés là ? Il faut refuser de jouer ce jeu immonde. Il faut refuser de montrer patte blanche, à chaque occasion. Refuser le passe-sanitaire même si l’on est vacciné. Refuser d’aller dans les lieux où il est demandé. Il faut garder sa dignité.
Les gilets jaunes auront eut au moins ce mérite, de nous démontrer que si la manifestation est bon enfant, elle n’aboutit à rien. Par la radicalité, ils ont forcé le pouvoir à la dérive autoritaire et du coup à dévoiler leur véritable fondement, mais la violence appelle la violence. La véritable crainte de ce pouvoir cynique résulte dans cette confrontation de deux mondes opposés si radicalement. Ils ont peur et réagissent par la peur et donc l’autoritarisme. Ce cycle infernal ne peut qu’aboutir à la catastrophe. Une sorte de stratégie du chaos. Il faut leur montrer qu’ils ne sont pas les puissants, qu’ils peuvent tout perdre.
Ce monde pourrit qui est en train de naître consumera tout si nous ne réagissons pas plus vigoureusement. Nous aurons bientôt le choix entre l’immonde ou le chaos, entre les barbares de la civilisation, ou les civilisés de la barbarie, comme l'a si bien décrit Victor Hugo, dans le Misérables, que nous sommes.
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