BREVES MOTO de mai
Eh dites oh !
Le contrôle Technique revient !
Dans un communiqué commun, la Fédération française des motards en colère (FFMC), la Fédération française de motocyclisme (FFM) et le Collectif de défense des loisirs verts (Codever) nous alertaient le mois dernier. (voir l’articles en ligne)
Un premier vote interviendra au sein du comité des Transports du Parlement Européen fin mai à Bruxelles et le vote en séance plénière devrait avoir lieu début juillet à Strasbourg.
La partie n’est donc pas gagnée, il y a encore et toujours de la MANIF dans l’air !
Et ce n'est pas tout, malgré les déclarations, la DSCR semble poursuivre dans la connerie (gilet jaune, vitesse, etc...voir ci dessous), c'est pourquoi la FFMC et la FFM demande "à la DSCR un peu plus de cohérence dans sa communication si elle souhaite continuer à associer les usagers et leurs représentants aux discussions en cours."
frico
La photo du mois
Hommage à R Pasosolini et J Saarinen morts en course le 20 mai 1973 (article a venir)
Actualité
Gilet jaune
La plénière du CNSR a fait mention d’un gilet « haute visibilité » dans les motos, est-ce une obligation ?
Pas du tout. Lorsque la FFMC a accepté de participer à la commission 2RM, en tant que représentant des usagers de la route, nous avions une feuille de route à suivre émise par la Sécurité routière, dont la visibilité faisait partie.
Nous commençons donc par suivre cette feuille de route. Le gilet haute visibilité, qui nous a aussi fait bondir, était à l’ordre du jour. Si on nous parle d’obligation (avec ou sans sanction), nous serons bien évidemment contre, même au titre d’une harmonisation avec les autres usagers de la route.
Mais ce n’est pour l’instant pas le cas.
Avant tout, nous voulons une justification par des chiffres de l’efficacité des gilets jaunes chez les automobilistes depuis 2008, via une étude. (voir communiqué FFMC en ligne ci contre)
Après avoir neutralisé des radars automatiques, deux motards CRS de Lyon viennent d’être entendus par l’IGPN (Inspection générale de la police nationale), la police des polices.
Souvenez-vous : en novembre 2012, nous vous parlions de ces deux policiers qui scotchaient des sacs plastiques sur les radars. Les deux motards avaient alors fait l’objet d’un reportage diffusé sur TF1 dans l’émission spécialisée Auto-Moto. (Lire : Désobéissance civile (vidéo) : des policiers en colère masquent les radars automatiques !)
Par cette action, ces « uniformes en colère » entendaient manifester leur ras-le-bol face à la politique du chiffre dont eux-aussi étaient victimes. Un sujet leur avait été consacré : visages floutés, ils se mettaient en scène en rendant inefficace une boite automatique.
Dès la diffusion du reportage, l’IGPN avait ouvert une enquête pour identifier ces deux hommes, dans l’Ain. Ils ont finalement été entendus par la police des polices aujourd’hui.
Ils risquent de lourdes sanctions, allant jusqu’à la révocation. Selon l’AFP, les deux hommes seraient « des fonctionnaires connus pour leur intégrité et leur professionnalisme ».
Lors de la dernière réunion du Conseil National de la Sécurité Routière (CNSR), le délégué interministériel à la sécurité routière, Frédéric Péchenard, a suggéré qu’il fallait aller plus loin dans les limitations de vitesse pour passer sous la barre des 2000 tués par an en 2020.
La Fédération Française de Motocyclisme (FFM) et la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) estiment que Frédéric Péchenard se trompe de cible en mettant en avant la vitesse pour atteindre ce chiffre.
En effet, même si pour l’instant aucune décision n’est arrêtée, l’hypothèse d’une réduction de la vitesse à 120 km/h sur autoroute est, d’après Le Figaro du 17 avril 2013, à l’ordre du jour.
Chercher ailleurs
On sait pourtant que l’autoroute est le réseau routier le plus sûr où seuls 7% des accidents mortels s’y sont déroulés l’an passé. Selon l’Association des Professionnels des Autoroutes et des Ouvrages Routiers (ASFA), la somnolence, la prise d’alcool, de drogues et de médicaments sont les principales causes d’accidents mortels sur autoroute, Mr Péchenard ferait donc bien de chercher ailleurs stigmatiser encore une fois la vitesse n’est pas la bonne solution, même si c’est sans doute la façon la plus facile de donner l’impression que l’on agit.
A noter que rien n’a été évoqué par le CNSR pour lutter contre les méfaits de l’alcool au volant, responsable de plus de 31% des morts sur les routes en 2012. Chiffre en constante augmentation depuis 2005 et première cause de mortalité routière !
La FFM et la FFMC recommandent donc à Frédéric Péchenard de s’atteler à ces dernières causes et l’assurent de tout leur soutien en la matière. (Motomag.com 19/04/2013)
Le dessin du mois
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