Mémoire d'éléphant
L'Eléfantentreffen ?
Elle se déroule en Allemagne, c'est une des dernières grandes concentrations moto.
-Selon les sources, l'histoire aurait commencé en 1953 lorsqu’un possesseur de Zündapp KS601-l’éléphant-vert invita trois amis dans son jardin...Avec le temps on comptait une vingtaine de sides Zündapp et la rencontre amicale déménagea à Solitude en 1956, ou le nom "Elefantentreffen" y fut employé pour la première fois.
-"L'Elefantentreffen" doit donc sa célébrité à son ancienneté (1956)...mais pas seulement !
-Cette "réunion" serait née aussi (en partie ??) de la volonté d’anciens soldats motocyclistes nostalgiques de la Wehrmacht qui se retrouvaient au Nurburgring avec les side-cars surnommés "les Eléphants-verts"…
Le rassemblement s'est peu à peu débarrassé de ces tristes origines pour devenir l'un des évènements incontournables de la vie d'un "vrai motard", ironie de l'histoire il est devenu au fil des ans un rassemblement international et cosmopolite.
De nuit, aller et retour sur le verglas par -5°C-15°C…fallait vraiment avoir envie!
Le brouillard, le froid, les chutes pour l’un de nous (miro comme une taupe)…Il allait tout droit quand…fallait tourner et réciproquement !
La première nuit passée dans une grange blottis les uns contre les autres, la deuxième sur place sans matelas ni duvet...ni "bouffe" (nous avions eu la bonne idée de ne pas trop nous charger)…
Des trucs qu'on oublie pas...Offerts par des Allemands des saucisses tièdes englouties avec du Whisky autour d’un feu immense…bien chaud devant mais des glaçons dans le cou…C'était les "ELEPH" 73 !
La rassemblement s’est ensuite déplacé sur le Salzburgring en Autriche avant de revenir en Allemagne (près de la frontière tchèque) en 1989. C’est au plus fort de l’hiver que se déroule cette "concentre". Glisse oblige il y a bien sûr plus de side-car que de moto en solo.
Moins 10°/15°C en route, moins 15°/20°C sur place, on campe, on se les gèle grave…tout ça pour quoi ? Vivre avec d’autres une "aventure" difficile, unique et inutile!
La principale épreuve de cette concentration le temps d'un week-end loin de tout consiste tout simplement à supporter le froid.
"Les Éléphants" incarne encore aujourd'hui le mythe du motard pur et dur. Mais le périple pour accéder au circuit est digne d'un rallye de l’extrême en raison des conditions météorologiques glaciales (fin janvier début février).
On y trouve des milliers de passionnés, soulagés d’être arrivé dans ce lieu perdu inhospitalier et glacés.
Ca passe quand on a trois roues, mais les choses sont nettement plus difficiles sur deux roues...Les chutes nombreuse font alors inévitablement partie du voyage. Mais on peut les limiter à condition de s'y être préparé. Pour ce faire, certains montent des chaines, tandis que d'autres roulent pieds au sol pour prévenir toute glissade.
La diversité des motos est à l'image de celle des pilotes. L’originalité a toujours été de mise, mais la frime reste au vestiaire.
Aujourd’hui aux "Elephs", on voit de tout : des sportives, mais aussi beaucoup de motos de collection (qui à l'époque ne l'étaient pas) des attelages en nombre, des trails, des roadsters, des trike, des voitures. Le nombre de motos anciennes, de BM bien sûr, d'Oural, de Guzzi perpétue les origines. Le soir autour de brasiers géants l'ambiance est toujours assurée. Allemands, Espagnols, Italiens, Suisses, Britanniques, Français et motards d’Europe de l’Est se comprennent à demi mot…la bière et les alcools forts aidant au dialogue.
frico
-Une vidéo des "élephs" 1970
http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-sociale/video/CPF04006202/rallye-des-elephants.fr.html
Sources :
-Moto station
-Wikipédia
-Voir aussi
http://dalo.mad-troll.com/joomla/index.php?option=com_content&view=article&id=4&Itemid=9