« Belle Epine » le film

Comme la critique, j'ai aimé aussi, mais je tiens à mettre en garde ceux qui ne l’ont pas vu : contrairement aux apparences, ce n’est pas un film sur la moto.

On aurait aimé mieux que des bouts de scènes sur la moto. On aurait aimé qu’un film qui s’appuie sur les événements de Rungis traite les runs sauvages avec plus de respect. Et, pourquoi pas, aborde ce à quoi ils ont abouti : la réalisation du circuit Carole, en hommage à une jeune fille tuée lors de ces poursuites sur route ouverte.
Que les fans de moto le sachent : s’ils vont voir « Belle Epine », ils se délecteront d’une histoire sur le deuil et l’adolescence. Pas d’une histoire de motards.

Le film « Belle Épine », de Rebecca Zlotowski, a été projeté au festival de Cannes, durant ce mois de mai.

Et il a reçu un très bon accueil de la critique. Rappelons que la réalisatrice a placé son intrigue dans le contexte des runs sauvages de Rungis, à la fin des années 70.

Hommage à Carole ?
Le film évoque les prémices à l’ouverture du circuit Carole (en Seine-Saint-Denis), l’État ayant consenti à ouvrir un lieu dédié à la pratique de la moto, afin d’éviter des accidents dans les combats de rue sauvages auxquels se livraient les pilotes dans les halles du marché aux légumes…

Et dans l’un desquels a succombé une certaine Carole, passagère qui a donné son nom au circuit.
Cette histoire résonne-t-elle comme un hommage à ce passage de l’histoire motocycliste moderne ? 

Fiction
Apparemment, « Belle Épine » n’est pas un long métrage historique. Mais Rebecca utilise la dramatique des réunions motardes pour raconter l’émancipation de sa jeune héroïne de 17 ans, Prudence, campée par la comédienne qui monte, Léa Seydoux.

Appel au peuple motard
En septembre dernier, Motomag avait relayé l’appel de la réalisatrice, qui cherchait des figurants motocyclistes sur des bécanes d’époque. Le film devrait sortir en salles en novembre.

Source Motomag 

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