L'excellent Nowhere Boy

Publié le par frico-racing

le portrait d'une légende

Il y a peu, j’évoquais ici l’anniversaire de la mort de Lennon ( Il y a 30 ans John Lennon était assassiné ).

Ce triste anniversaire est bien sûr accompagné de nombreux hommages, dont ce premier long de la cinéaste britannique Sam Taylor-Wood.

Le film retrace les années d'adolescence de John Lennon, avant les Beatles qui se dessinent à la fin du film.nowhere-boy-17429-716127819

Les exégètes de Lennon et des Beatles n'apprendront peut-être rien. Mais les autres se délecteront à la découverte de ce qui se cache derrière la légende, en particulier les femmes qui l'ont élevé. Déchiré entre une tante austère qui l'a élevé (Kristin Scott Thomas, comme d’habitude impeccable), et une mère fantasque et fragile (Anne-Marie Duff elle aussi excellente) qui ne s'est pas occupée de lui avant leurs retrouvailles à l'adolescence.

Cette dernière a d'ailleurs eu une influence déterminante dans la vie de Lennon puisqu'elle lui a fait découvrir la musique.

Ce passage connu de la vie de Lennon, qu'il a évoqué dans bien des chansons (le générique de fin), n'avait pas encore fait l'objet d'un biopic.

C'est Décidément réussi, Le contexte (la fin des années 50's), et les comédiens en font plus qu'un film pour fans. Avec ce film sensible qui évite l'écueil de faire un film sur les Beatles, et montre toute la sensibilité mais aussi la rage contenue, tournée en ironie, du jeune homme...

Nowhere Boy ne bascule jamais dans la psychologie à « deux balles ». Pas plus qu'il ne tombe dans le piège de la reconstitution des fifties aux dépens de l'intrigue, et ce malgré une réalisation sage. La réalisatrice ne sort jamais des rails, comme par peur de trahir son sujet. Mais elle a eu l'oeil de confier le rôle de Lennon, ( joué avec talent, sans jamais forcer le trait) au charismatique Aaron Johnson.

En conclusion, une oeuvre intéressante, une agréable surprise sur un épisode de la vie de John Lennon que l'on ne connaît pas forcément...

Un film (a voir en VO bien sûr) intimiste et tès bien filmé avec une bande musicale qui se réfère à Elvis Presley et au début du Rock....On assiste à quelques réunions de famille et disputes, les premiers concerts...On y croise Paul Mc Cartney, la relation qui s’instaure entre les deux musiciens (son premier groupe, les Quarrymen), le départ pour Hambourg…

La fin du film est émouvante, Aaron Johnson, campe avec sensibilité, conviction et fougue, un John à fleur de peau, écorché vif, adolescent brisé et résilient, que son sentiment d'abandon rendra volontaire et créatif.

On comprend mieux, avec ce film la personnalité d'un musicien dont les fêlures de l'enfance furent aussi ses vraies richesses.

Plus que le portrait d'une légende, Nowhere boy est une sorte de prologue familial à la success story des Beatles, une belle réalisation...on aimerait une suite !?

Un bon moment a passer pour les fans et les autres !

frico

 

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Il y a 30 ans John Lennon était assassiné

Sources pour partie Télérama


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