Répression, Policiers casseurs et stratégie du pire ?
Au moment ou les médias du pouvoir tentent de justifier la présence sur les "débordements", de flics déguisés en manifestants, peu dejournalistes se demandent comment des villes comme Puteaux, Neuilly sur Seine...avaient pu être miraculeusement épargnées par les casseurs de Nanterre (pourtant en ligne droite, c’est juste à côté !!!!)
Ou pourquoi ces "débordements" ne semblent toucher que des villes "de gauche" (même si mal à gauche) : Lyon, Nanterre, Montreuil, par exemple ??
Faire peur au bon peuple !
L’histoire des provocations organisées ou utilisées par les gouvernants, est aussi vieille que celle du mouvement ouvrier...
-Le 1er Mai journée internationale des travailleurs* en est lui même issu !
L’incendie du Reichstag par Hitler en 1933 est aussi un modèle du genre !
-En 68 les barricades en feu chaque soir à la télé (en fait peu nombreuses) ont été utilisées pour effrayer les campagnes !
-"Les années de plomb" (en Italie) ou le gouvernement a encouragé la MAFIA, l'extrême droite, loge P2, a terroriser la population (au nom de la lutte anti-communiste) (excellent reportage d'ARTE en octobre)
-Plus prêt de nous en 1979, lors d’une grande manifestation à Paris contre la liquidation de la sidérurgie nationale, des flics (cartes de police en poche), camouflés en casseurs avaient été démasqué par le SO de la CGT.
-En GRECE, la télé a diffusé des images de flics/casseurs à l'oeuvre !
-On retrouve aujourd'hui, dans les manifs ce même type d'individus (déclaration CGT du 22 octobre 2010)
-Ce qui s'est passé place Bellecour à Lyon le 21 octobre, n'est ni une erreur d'appréciation, ni la simple décision d'un préfet, mais des méthodes dignes d'un régime fasciste...(voir lien en fin d'article)
Ces jours ci à Chambery (vidéo sur dailymotion ou on voit l'individu de droite en action)
« Il y a des moments où on trouve que certains groupes ont un comportement un peu étrange : nous voyons des gens qui cinq minutes jettent des pierres et la minute d’après, ont un brassard », accuse le président du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon. Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, précise, repris par Le Point : « les violences, « très marginales et très mises en scène », sont le « résultat d’une stratégie de tension et provocation du gouvernement. On voit devant certains quartiers ou certains lycées une présence policière totalement démesurée » et il y a « quelques éléments dont on aimerait bien savoir d’où ils sortent et par qui ils sont organisés, parce que tout ça ne semble pas relever de la génération spontanée », estime-t-il ». C’est que les témoignages accusatoires se multiplient, comme le récapitule une enquête très complète de Dan Israel pour @rrêt sur images :
Une recette qui marche...
Pendant que le droit de grève et les libertés sont mis en cause , que des milliers d'arrestations arbitraires ont lieu, que les provocations et les violences policières se multiplient, notamment à l’encontre des jeunes qui ont rejoint massivement les mobilisations contre le projet de casse des retraites...depuis le 12 octobre, relayées par les médias aux ordres, « les casseurs » son comme toujours mis en avant au détriment du puissant mouvement de masse en cours.
-A Caen, un jeune de 19 ans, a été opéré pendant plus de cinq heures, après un tir de grenade lacrymogène en plein visage.
-A Paris, c’est à la fin de la manifestation de mardi que plusieurs journalistes (canal +) ont été victimes de matraquage par les CRS autour de la place de la Bastille.
-A Saint-Denis et à Montreuil, en banlieue parisienne, les flics sont intervenus avec violence contre des lycéens rassemblés devant leurs établissements.
-Un lycéen de Montreuil a même été sérieusement blessé au visage par un tir de flash-ball.
Ces situations où les "forces de l'ordre" semblent laisser faire ou rechercher l’affrontement se sont multipliées à Chambéry, Montpellier, Le Havre, Besançon, Lyon, Nanterre.
On est donc en droit de s’interroger sur cette stratégie du pourrissement et de l'instrumentalisation des violences pour accentuer la répression du mouvement social et tenter de le faire taire...Quoique ce n'est pas si difficile a comprendre...
L'ensemble des lois liberticides votées depuis des années prennent ici out leur sens.
Ils multiplient les manipulations médiatiques, la répression et provocations policières, les attaques anti-syndicales et démocratiques, contre le droit de grève.
Une dictature rampante se met en place peu à peu !
frico
Voir ce lien édifiant sur la rafle de Bellecour à Lyon le 21 octobre 2010
http://bit.ly/bvvCoi (a copier)
Voir aussi mes articles
LOPPSI 2..."La France a peur" tous les soirs à 20h !
INSECURITE : Les RAISONS de la VIOLENCE ?
L'état des droits de l'homme en France
1 Français sur 7 en Garde à Vue !
*Qu’elle soit interdite où fériée, cette journée de luttes internationale puise son origine dans l'histoire du mouvement ouvrier, ce qui, au-delà des simples revendications, lui confère une véritable quête d'émancipation et de liberté.
Le samedi 1er mai 1886, à Chicago : cette date fixée par les syndicats américains et le journal anarchiste "The Alarm" afin d'organiser un mouvement revendicatif pour la journée de 8 heures, aura des conséquences inattendues pour la classe ouvrière internationale. La grève, suivie par 340 000 salariés, paralyse près de 12 000 usines à travers les USA. Le mouvement se poursuit les jours suivants; le 3 mai, à Chicago, un meeting se tient près des usines Mc Cormick.
Des affrontements ont lieu avec les "jaunes" et la police tire sur la foule, provoquant la mort de plusieurs ouvriers. Le 4 mai, tout Chicago est en grève et un grand rassemblement est prévu à Haymarket dans la soirée. Alors que celui-ci se termine, la police charge les derniers manifestants. C'est à ce moment là qu'une bombe est jetée sur les policiers, qui ripostent en tirant. Le bilan se solde par une douzaine de morts. La loi martiale est décrétée. La police arrête 8 anarchistes, dont deux seulement étaient présents au moment de l'explosion. Mais qu'importe leur innocence; un procès, commencé le 21 juin 1886, en condamne 5 à mort; malgré l'agitation internationale, ils seront pendus le 11 novembre, sauf Lingg qui se suicidera la veille, dans sa cellule.
Trois ans plus tard, en 1889, le congrès de l'Internationale Socialiste réuni à Paris décidera de consacrer chaque année la date du 1er mai : "journée internationnale de lutte". (et non "fête du travail", comme aiment a le dire les journaleux larbins)
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