"CRISE" : LE PIRE SERAIT A VENIR !
La Banque Centrale Européenne est en faillite et l’EURO montre enfin son vrai visage...
Voici quelques éléments de compréhension, qui montrent ou le système nous "embarque" et les raisons (inavouées) de l’austérité généralisée imposée aux peuples Européens:
La Banque Centrale Européenne a racheté prés de 3 milliards d’euros de dettes, (irlandaises, portugaises et espagnoles) pour calmer le jeu spéculatif.
Et ce n’est pas près de s’arrêter.
En prévision de probables nouvelles interventions en début d’année 2011, la BCE va procéder à une augmentation de son propre capital.
Le capital de la Banque Centrale Européenne est aujourd’hui très bas, moins de 6 milliards d’euros, alors qu’elle a près de 150 milliards d’euros de bilan.
Avec seulement 1 euro de capital, la BCE a prêté 25 euros ! Son ratio de levier financier atteint le niveau ahurissant de 25 ! score que l’on jugerait dangereux pour une banque commerciale et qui est du niveau de celui qu’affichait Lehman Brothers avant d’imploser…
Il ne faut être grand clerc pour comprendre à quel point les banques centrales jouent encore aux apprentis sorciers.
Elles achètent des dizaines de milliards d’euros ou de dollars d’emprunts d’état pour injecter des liquidités, mais elles n’ont bien évidemment pas d’argent pour le faire.
Cet argent, elle le crée, elle l’imprime. On est dans l’économie virtuelle la plus totale.
On est dans l’illusionnisme.
Les banques centrales, et même la BCE du très « vénéré » Jean Claude Trichet, bluffent.
Elles interviennent avec de l’argent qu’elles n’ont pas et qu’elles n’auront jamais.
Que se passe-t-il si la valeur des emprunts que la Banque Centrale Européenne achète baisse ?
C’est là que cela devient effrayant. Si jusqu’à présent on est dans le virtuel, quand les emprunts achetés par la BCE ou par la FED baissent, on rentre dans le réel. Car la perte, elle, devient bien réelle.
Et aucune banque centrale n’a les moyens de supporter une perte sur son portefeuille d’emprunts d’état. Vous imaginez bien qu’avec ses petits 6 milliards d’euros de capital, la BCE peut à peine couvrir quelques pour cents de baisse de son portefeuille massif d’emprunts de dettes périphériques.
Et même si elle augmente son capital, cela n’y changera rien. Les banques centrales sont entrées dans une spirale infernale. Une fuite en avant.
Les dirigeants de la BCE vont implorer maintenant, les chefs d’Etat et de gouvernement :
"Nous avons fait le sale boulot : nous avons racheté des obligations pourries, que plus personne ne veut ! Nous avons racheté des obligations pourries de l’Etat portugais, de l’Etat irlandais, de l’Etat italien, de l’Etat grec, de l’Etat espagnol ! Et maintenant, nous sommes en faillite ! Vous devez nous recapitaliser !"
Comme d’habitude, les chefs d’Etat européens vont renflouer une banque en faillite avec l’argent des contribuables.
Cette fois encore, les contribuables européens vont payer des milliards d’euros pour recapitaliser la Banque Centrale Européenne.
Rien de nouveau sous le soleil, direz vous ?
Sauf qu'en matière "d'économie"...(comprenez casse des services publics et remise en causes sociales en tout genre) le pire reste à venir...C'est dans cette direction là qu'ils vont "économiser", sur le dos des peuple comme d'habitude !
L'Europe du fric a du plomb dans l'aile...c'est tant mieux !
40% des Allemand souhaitent abandonner l’EURO au profit du MARK, pour 35 % des Français qui souhaitent le retour au FRANC, (selon un sondage IFOP la Lettre de l’opinion).
Une majorité d’ouvriers (52 %) et la moitié des employés Français appellent désormais de leurs voeux une sortie de la zone euro.
L'arnaque de l'EURO apparaît enfin pour ce qu'elle est !
Découlant directement du traité de Maastricht ("le marché libre et non faussé")...qui a donc profité du passage à l'EURO ?
Les spéculateurs, banquiers et multinationales...(c'était du "sûr mesure" pour eux) qui ont pu ainsi "déplacer" plus facilement usines, salariés et capitaux...("libre circulation des capitaux et des hommes")...
L'EURO, c'est aussi
Des prix multipliés par 5 à 10 depuis son "introduction"...(à tous les sens du terme).
Le seul "avantage" pour les citoyens et sujets Européens (des droits sociaux communs ? Certes non)...
Juste de pouvoir voyager (et travailler) en EUROPE, sans changer de monnaie. C'est bien mince vous ne croyez pas ?
On le voit, les inégalités, la misère explosent pendant qu’une minorité continue de s’engraisser grâce au FMI et consort. Mais ces politiques sont maintenant totalement « vomies » par la majorité des populations concernées.
Être anticapitaliste aujourd’hui, c'est défendre des politiques de rupture avec ce système.
frico
Sur le sujet, voir notament mes articles
Dette publique, la manipulation !
sources diverses dont:
-IFOP
-BFM TV
-Le Monde
Toutes mes vidéos sur:
http://www.youtube.com/fricoracing