Les nouveaux chiens de garde : suite
« A la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit.
Or, pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont vocation de le rendre disponible (c'est dire le niveau, souligné par moi). C'est-à-dire de divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages.
Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du cerveau humain disponible. » (Patrick Le Lay, président de TF1, mai 2004)
Si "placer" et vendre leur "daube" est bien leur premier métier, un autre aspect de leur capacité de nuisance est purement idéologique.
Contrairement aux affirmations rabâchées en permanence; l'indépendance et la liberté de la presse (principalement aux mains de la mafia financière) n’existent pas dans nos pseudo « démocraties »...Les cris d'orfraie des "gros privilegiés, de Copé, du MEDEF" et le feu nourri des médias sur le nouveau gouvernement (pourtant loin d'être "révolutionnaire"), en est la démonstration évidente !
Marre de les entendre asséner leurs « vérités »...
Toujours ces mêmes, "journaleux" et "leurs spécialistes" (triés sur le volet), très grassement rémunérés, omniprésents sur la scène médiatique, maîtres a tancer, falsificateurs, spécialistes de l’enfumage et de la désinformation, gardiens de l’ordre établi, faiseurs d'opinion et "abrutisseurs" des masses...Ils squattent les cerveaux, valets serviles du système, les Calvi, Barbier, Duhamel, Chazal, Adler, Zemmour, Apathie, Joffrin, Pujadas, Kahn, Ménard, ElKabbach, Guilsberg et autres PPDA etc, etc…
frico
Les médias se proclament « contre-pouvoir ». Pourtant, la presque totalité des journaux, des radios et des chaînes de télévision appartiennent à des géants industriels ou financiers...(Bolloré, Dasault, Hersant, Lagardère, Bouygue...)
La presse écrite et audiovisuelle est dominée par un journalisme de révérence, par des groupes industriels et financiers, par une pensée de marché, par des réseaux de connivence.
Au sein d’un périmètre idéologique minuscule se multiplient les informations prémâchées, les intervenants et "spécialiste" permanents, (toujours les mêmes aussi) les notoriétés indues, les affrontements factices, les services réciproques et les renvois d’ascenseur.
Un petit groupe de journalistes omniprésents dont le pouvoir est conforté par la loi du silence impose sa définition de l’information-marchandise.
En 1932, Paul Nizan publiait « Les Chiens de garde » pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en gardiens de l’ordre établi.
Aujourd’hui, les chiens de garde, ce sont ces journalistes, éditorialistes et experts médiatiques devenus évangélistes du marché et gardiens de l’ordre social.
Sur le mode sardonique le film, reprenant le titre de l’ouvrage de Serge Halimi « Les Nouveaux chiens de garde », dresse l’état des lieux d’une presse volontiers oublieuse des valeurs de pluralisme, d’indépendance et d’objectivité qu’elle prétend incarner.
Avec force et précision, le film pointe la menace croissante d’une information, dirigée, verrouillée et pervertie à la solde des puissants et du"marché".
Source :
-Le Monde Diplo
-ACRIMED : link
-La bande annonce du film : link
-Articles associés :
-Décès de Michel Naudy : link
-L'affaire Julian Assange : link
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« Les nouveaux chiens de garde » Le film
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De la "bonne" utilisation des crises et catastrophes
Les médias Français par Wikileaks :
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