ANI...Non à l'accord scélérat
Les conséquences de l’accord voulu par le gouvernement, sur la "compétitivité-emploi" appelé aussi "fléxisécurité" signé entre le MEDEF et trois syndicats minoritaires (comme avec Sarko pour le recule de l'âge de la retraite) conduiront aux mêmes effets qu'en Grèce, Espagne, Irlande, Italie, Portugal...Précariser encore plus le salariat (baisse du prix du travail et précarité aggravée de l'emploi)
Lorsque Hollande téléphone à la patronne des patrons pour la remercier de la signature du MEDEF, les masque tombent...et de fait, les promesses s'envolent.
Une fois encore, beaucoup se sont bercés d’illusions en croyant que le PS au pouvoir allait améliorer leur sort...Il suffit de demander aux ouvriers de Pétroplus, Fleurange, Goodyear, Fralib, Renault ou Psa...
-Il faut exiger le retrait immédiat et sans conditions de ce projet de loi et de toute autre clause issue de cet accord.
-Il faut arracher au gouvernement et parlementaires le vote immédiat de deux lois, promises et non votées :
-L’interdiction des licenciements boursiers, montés de toute pièce à des fins spéculatives à court terme.
-Le droit de préemption des salariés ou de réquisition publique des entreprises qui ferment, et l’examen préalable de contre-projets alternatifs.
frico
Appel de la Cgt et de Force Ouvrière
Les deux confédérations CGT et FORCE OUVRIERE réaffirment leur opposition résolue aux principales dispositions contenues dans l’accord interprofessionnel sur l’emploi du 11 janvier 2013.
Cet accord refusé par deux des trois grandes confédérations syndicales organise une plus grande flexibilité pour les salariés, un recul de leurs droits individuels et collectifs au bénéfice des employeurs.
La lutte contre le chômage appelle une rupture avec les politiques d’austérité et de rigueur préjudiciables à l’emploi en qualité et en quantité.
Le gouvernement annonçant son intention de retranscrire dans la loi un mauvais accord pour les droits sociaux, la CGT et FORCE OUVRIERE décident d’appeler les salariés à se mobiliser et à exprimer leur désaccord en direction du gouvernement, des députés et des sénateurs.
Les deux confédérations appellent leurs organisations territoriales et professionnelles à créer les conditions de la mobilisation la plus large possible au travers de rassemblements, de manifestations et arrêts de travail dans les régions, départements et localités : le 5 MARS prochain.
Cette journée doit exprimer un refus de l’austérité et de la flexibilité ; l’exigence de réponses nouvelles pour les droits sociaux, l’emploi, l’augmentation des salaires et des pensions.
Paris, le 8 février 2013
Signez la pétition :
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