Réchauffement climatique : les recherches qui dérangent
Pretexte à de nouvelles taxes (carbone, éco-taxe, climat/énergie, puits, cheminée, etc), dans le domaine du "réchauffement climatique", comme dans d'autres (la crise, la dète, la retraite, etc...), intuitivement, je pensais bien qu'on nous prenait là aussi pour des cons, ARTE a rouvert le débat avec une émission en juin dernier...
frico
Climat. Le soleil fait tache !
Il s’appelle Henrik Svensmark, il est danois et physicien de son état, il sera peut-être un jour reconnu comme l’égal des plus grands. Pour le véritable scientifique qu’il est, les faits viennent avant les théories, avant l’idéologie surtout.
De quels faits s’agit-il ? L’influence du soleil sur le climat est déterminante.
Ce qui nous semble évident ne l’est pas mais pire encore, les climatologues corrompus par l’idéologie, le conformisme et la course aux subsides rejettent cette idée avec force, voire avec hargne et la plus évidente mauvaise foi pour certains : le dogme dominant leur discipline est que le réchauffement climatique constant observé au XXe siécle est causé par l’activité humaine et l’émission de gaz carbonique qu’elle provoque.
Pour Henrik ce dogme est totalement erroné : il sait comme beaucoup qu’il existe une corrélation presque parfaite depuis quatre siècles entre le nombre de taches solaires et la température sur terre, mieux la reconstruction de l’activité solaire grâce à l’étude de rapports isotopiques de divers composés chimiques liés à l’activité solaire il est possible de rendre compte de phénomènes historiques comme l’optimum médiéval, période particulièrement douce durant laquelle on fait pousser de la vigne en Écosse pendant que les Vikings colonisent une terre verte et accueillante : le Groenland.
Climat. Une idéologie réchauffée ?
Cette corrélation se retrouve dans les études de la mousson en Asie, elle est générale et extrêmement troublante, pourtant les idéologues néo-malthusiens s’en moquent, leur grande affaire c’est le gaz carbonique, peu importe si il explique beaucoup moins bien, voire pas du tout, les variations climatiques passées et les températures actuelles, ce qui est important c’est de désigner l’homme comme unique responsable d’un réchauffement qui finalement détruira la planète.
Il leur est d’autant plus facile d’écarter le rôle de l’activité solaire que ses variations en terme d’irradiation directe sur la Terre ne permet pas d’expliquer directement les variations de température observées, simple corrélation sans rapport de cause à effet disent-ils. Comment pourtant ne pas être frappé par un phénomène d’une telle constance au cours des âges ?
Climat et rayonnement cosmique
Henrik s’intéresse au rayonnement cosmique, ce bombardement incessant de notre atmosphère de particules à haute énergie issues des colossales explosions de super-novae dans notre galaxie, il se souvient alors d’expériences d’ionisations dans des chambres spéciales pour étudier la formation d’aérosols, une idée d’une brillante simplicité lui vint alors : la formation et la dynamique des nuages sur notre planète ne seraient-elles pas directement liées au rayonnement galactique ?
Le mystère de la corrélation entre activité solaire et température serait alors expliqué. En effet en cas de forte activité de notre étoile le rayonnement galactique serait dévié de notre planète et la moindre création d’aérosols qui en résulterait diminuerait la couverture nuageuse et donc de l’albédo (la réfraction des rayons solaires par les nuages), d’où une élévation de la température. À l’inverse une diminution des vents solaires augmenterait l’impact du rayonnement galactique et une augmentation de la couverture nuageuse, provoquant ainsi une baisse de la température.
Une équipe du CERN indépendante de celle de Svensmark a entrepris une étude de longue haleine (nommée CLOUD) dans un caisson spécial construit à cet effet pour parfaire notre connaissance de l’impact des particules à haute énergie sur la création d’aérosols si importants pour comprendre les nuages. CLOUD a publié ses premiers résultats l’année passée, s’ils ne valident pas totalement la théorie du rayonnement galactique (la limitation due à la taille de la chambre ne le permet pas), ils montrent qu’on ne peut plus l’écarter l’influence du rayonnement cosmique sur la formation des nuages. L’équipe de Svensmark a, quant à elle, étudié la corrélation entre grosses explosions solaires et diminution de la couverture nuageuse avec des résultats extrêmement encourageants.
Si la théorie du rayonnement galactique devait être confirmée il s’agirait d’une véritable révolution copernicienne : les nuages ne sont pas le résultat du climat, mais plutôt le climat une conséquence du rayonnement galactique par le truchement des nuages !
Il faut bien entendu rester prudent, ne pas tomber dans les mêmes exaltations idéologiques auxquelles nous a habituées le GIEC, une chose reste de toute façon : le retour de pratiques scientifiques solides et décentes dans une discipline qui avait perdu toute crédibilité, préférant les oracles de modèles informatiques à la réalité.
Svensmark vient de publier un remarquable papier sur le rayonnement galactique et son impact sur la vie terrestre, en particulier l’explosion cambrienne, mais ceci est une autre histoire…
Source :
Tibor Skardanelli

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