Ukraine : pour comprendre !...

Publié le par frico-racing

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UKRAINE :
LES RACINES PROFONDES DE LA GUERRE
Lorsque la Russie envahit l'Ukraine, le 24 février 2022, je ne connaissais pas mieux la situation locale que la plupart des gens. Il y a 3 ans, c'est la stupeur qui prévalait : mais qu'est-ce qu'il leur prend, aux Russes, d'attaquer leur voisin ?
Fabrice Aubert
Depuis, un peu par les médias (trop peu), beaucoup par le net, notamment via Facebook et la multitude des liens qui renvoient à des études, des textes, des entretiens avec des diplomates, des géopolitologues, des officiers, des analystes du renseignement, en Europe, aux USA, en Ukraine, en Russie, j'ai fini par reconstituer ce qui s'est passé, plus ou moins discrètement, avant le 24 février 2022, et qui explique le pourquoi de ce conflit a priori improbable. En voici la synthèse. C'est un peu long, mais faire plus court serait mé-comprendre la situation.
LA CRIMÉE ET LE DONBASS
Comme chacun sait, en politique, les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent. Deux promesses de trente ans d'âge seront ainsi violées : celle de l'OTAN de ne pas s'agrandir jusqu'aux frontières russes ; celle de la Russie de respecter la frontière ukrainienne. D'où vient l'Ukraine ? Elle nait en 1991, lors de la dissolution de l'Union soviétique. Auparavant, elle avait partagé le même pays que l'actuelle Russie, et cela depuis l'époque des Tsars. Beaucoup de similitudes entre ces deux peuples : même religion, langue fort proche, interpénétration des populations pendant la longue destinée commune, etc. 
L'indépendance de l'Ukraine, en 1991, se fait dans les frontières régionales de l'ancienne URSS. Dès lors, le nouvel État ukrainien se retrouve doté de minorités linguistiques : des Hongrois et des Roumains à l'ouest, des Russes et quelques Tatars à l'est. Les russophones sont, de loin, les plus nombreux, près de 10 millions d'habitants (pour un pays de plus de 40 millions). Ils occupent tout l'est du pays, c'est-à-dire le bassin du Donbass, vieille région industrielle construite sur le charbon et l'acier ; on les trouve aussi nombreux dans les grandes villes d'Odessa et de Kharkov, et dans le sud. Avec les Tatars, ils sont à peu près les seuls habitants de la presqu'île de Crimée. 
La chose se comprend d'autant plus facilement que la Crimée fut russe jusqu'à ce que Khrouchtchev, premier secrétaire du parti communiste de l'URSS, natif d'Ukraine, la transfère de la Russie à l'Ukraine, il y a quelques décennies. Ces minorités posent d'autant moins de problèmes en Ukraine que le russe y est langue officielle (avec l'ukrainien) et qu'il est parlé par l'ensemble des Ukrainiens.
Pendant ses premières décennies d'existence, l'Ukraine fonctionne à la manière de la Russie : fort taux de corruption, démocratie toute relative, économie en berne, pouvoir des oligarques, etc. Elle reste liée à la Russie, notamment par les nombreux liens économiques qui subsistent du temps où ces deux pays n'en faisaient qu'un. 
C'est le libre-échange qui prévaut pour les relations économiques entre Kiev et Moscou (avec quelques tensions au sujet du paiement du gaz russe par les Ukrainiens). 
Politiquement, les deux pays appartiennent à la même alliance, la CEI, la Communauté des États indépendants, qui a succédé à l'URSS. Militairement, l'Ukraine est importante pour la Russie dans la mesure où le pays s'enfonce à l'intérieur du territoire russe, et surtout à cause de la base de Sebastopol. Les Français s'en souviennent du fait de la guerre de Crimée (1855), les Allemands depuis la Seconde Guerre mondiale (siège de 1941), Sebastopol est la principale base navale de la marine russe. Elle se trouve à la pointe sud de la Crimée, sur la mer Noire. Position désormais délicate. 
Khrouchtchev ayant transféré la Crimée de la Russie à l'Ukraine, et cette dernière étant devenue indépendante en 1991, il a fallu trouver un accord entre les deux pays pour le statut de la base de Sebastopol. C'est ainsi que l'Ukraine l'a louée durablement à la Russie, qui y a donc maintenu sa flotte.
BARROSO ET LE FILS BUSH ENTRENT EN SCÈNE
La situation en est là lorsque deux projets voient le jour. Un projet économique et un projet militaire. Tous deux viennent de l'Occident. En 2008, l'OTAN se réunit à Bucarest. 
Le président des USA est alors Bush junior. Son administration est dirigée par ceux qu'on nomme les néo-conservateurs (Dick Cheney, Donald Rumsfeld...), un mouvement politique qu'il serait bien utile d'étudier dans le détail. Ce sont des bellicistes, des impérialistes ; on leur doit la guerre et l'invasion de l'Afghanistan, la guerre et l'invasion de l'Irak... Et donc, Bush et ses néo-conservateurs, au sommet de l'OTAN de 2008, veulent que l'alliance fasse entrer l'Ukraine parmi les siens. 
Réticence des pays européens, qui ont bien compris les liens très forts entre Kiev et Moscou et le danger qu'il y aurait à pousser l'OTAN jusqu'en Ukraine. Un compromis est trouvé : le sommet déclare que l'Ukraine à vocation à entrer dans l'OTAN. Un jour ou l'autre, sans précision. Pour autant, le message est reçu à Moscou, qui perçoit cette initiative comme une menace. 
N'oublions pas que la principale base navale russe se trouve sur le sol ukrainien et qu'elle serait à la merci d'une alliance hostile si l'OTAN s'étendait jusque-là. Pour rappel, l'OTAN est une alliance militaire, de loin la plus puissante au monde, dirigée depuis toujours contre Moscou. 
On notera, sur ce point comme sur tant d'autres, que ces décisions impactantes se prennent toujours entre quelques personnages de pouvoir, sans jamais consulter les populations concernées (qui en seront les premières victimes).
Seconde innovation en provenance l'ouest, le traité économique. Ce n'est plus l'OTAN qui s'y colle, mais l'Union européenne cette fois. Et ce n'est plus Bush qui est à la manœuvre mais le président de la commission européenne, José Manuel Barroso. C'est la même mouvance. 
Barroso est un politicien portugais de la droite libérale, proche des USA et de l'OTAN (ce qui semble être une constante à l'UE...). En 2007, c'est-à-dire à la même époque où Bush veut faire entrer l'Ukraine dans l'OTAN, Barroso, lui, propose à Kiev de signer un traité de commerce avec l'Union européenne. C'est un traité qui réduit les droits de douane afin d'augmenter les échanges commerciaux entre les deux partenaires. Or, comme pour le projet de Bush, celui de Barroso vient heurter le voisin russe. La raison en est fort simple. Ukraine et Russie sont alors en libre-échange économique. Ce qui signifie que les biens circulent d'un pays à l'autre sans droit de douane. 
Si l'Ukraine signe avec l'Europe un accord qui ouvre ses frontières aux produits européens, ils pourront ensuite entrer de la même manière en Russie, puisqu'il n'y a pas de barrière douanière entre Ukraine et Russie. La Russie, dont l'avis n'est pas sollicité sur cet accord, devra alors abandonner sa politique de libre-échange avec Kiev, ce qui ne se fera pas sans casse pour l'économie russe.
QU'EST-CE QUI S'EST PASSÉ A MAÏDAN ? (article en annexe)
On notera que ces deux projets de 2007-08 (OTAN et UE), portés par des libéraux atlantistes, surfent sur un état d'esprit issu de la chute du communiste et de l'URSS, une quinzaine d'années plus tôt. L'idée, c'est que l'Ouest et le capitalisme ont gagné la Guerre froide et que, fort de cette puissance, ou de cette suffisance, il peut imposer ses normes aux autres, à ceux qu'ils considère comme les perdants de l'Histoire, en l'occurrence la Russie, en tant qu'héritière de l'URSS, une Russie qu'il juge très affaiblie. 
Et c'est justement à cette époque que Moscou, qui s'était fort rapproché de l'Occident depuis quelques années, va commencer à prendre ses distances.
Et nous voici en 2013. A la fin de l'année, le projet de traité commercial de Barroso est soumis au pouvoir ukrainien. Le président de l'époque choisit de ne pas le signer.
Commencent alors des manifestations pro-européennes dans les rues de Kiev, qui vont durer quelques mois et déboucher sur l'affaire de Maïdan, en février 2014. C'est le point cardinal de toute l'histoire. En Occident, Maïdan est considéré comme une révolution populaire ayant renversé un pouvoir corrompu. A l'inverse, pour les Russes, c'est un coup d'Etat. Il y a un peu des deux. Un pouvoir corrompu a effectivement été renversé, mais il a été remplacé par un autre pouvoir corrompu. Que s'est-il passé à Maïdan ?
C'est ici que les néo-conservateurs américains font leur retour. Il y a, à la manœuvre, jusqu'à nos jours, une famille complète sur laquelle il faut dire quelques mots. Voici d'abord un néo-conservateur notoire en la personne de Robert Kagan. Il a pour belle-soeur Kimberley Kagan, la fondatrice d'ISW, « Institute for the study of war ». C'est un lobby financé par l'industrie américaine de l'armement, proche du Pentagone.
Il alimente les médias en informations sur la guerre en Ukraine, pousse à l'escalade militaire et à une guerre sans fin afin de vendre des armes et d'affaiblir la Russie. Enfin, voici l'épouse de Robert Kagan, à savoir Victoria Nuland. Nuland fut longtemps la responsable américaine des Affaires étrangères pour l'Europe et la Russie. Elle l'était au moment de Maïdan. Dans la coulisse, Victoria Nuland va pousser au renversement du régime ukrainien. Non pour remplacer un corrompu par un démocrate, mais pour remplacer un pro-russe par un pro-américain. Et donc, les manifestations de Maïdan, longtemps pacifiques, ont fini par dégénérer avec l'arrivée de groupuscules violents, nationalistes et, pour certains, antisémites et néo-nazis. Tandis que les USA créent et financent des médias locaux qui appellent à la chute du pouvoir. Ce qui permet de profiter d'une absence momentanée du président ukrainien pour changer le régime par la force, et cela malgré un accord politique négocié préalablement.
Et c'est à nouveau Victoria Nuland qui est aux manettes pour décider de la composition du nouveau gouvernement ukrainien. Une Américaine est même nommée aux Finances ; tandis qu'un quart des postes sont attribués aux groupes néo-nazis et assimilés.
C'est de là que vient le discours russe consistant à prétendre que le pouvoir ukrainien est néo-nazi (ce qui est excessif). Par contre, ce qui est exact, c'est que le pouvoir ukrainien est désormais dans la main des USA et qu'il y a bien eu un coup d'Etat à Kiev ; un coup d'Etat hourdi par une puissance étrangère, selon une technique bien rodée, que l'on retrouve à l'oeuvre dans différents pays qui ne sont pas encore alignés sur Washington : proposition d'un traité économique, refus du régime, manifestations, violences, chute du régime. Le nouveau pouvoir ukrainien va s'aligner totalement sur l'Ouest, en adoptant notamment l'accord économique avec l'Union européenne.
Un accord qui rend caduc celui de libre-échange avec la Russie et oblige cette dernière à chambouler ses relations économiques avec Kiev. Craignant pour sa base navale de Sebastopol, qui se trouve désormais dans un pays dont les Américains contrôlent le gouvernement, Moscou réagit très vite. C'est l'arrivée en Ukraine de militaires russes. Puis un vote du parlement régional qui demande le rattachement de la presqu'île à la Russie. Rattachement d'autant plus aisé que l'écrasante majorité de la population de Crimée est russe.
LA GUERRE CIVILE DE 2014
Il faut savoir qu'avant même l'arrivée des soldats russes en Crimée, le statut des russophones d'Ukraine s'était dégradé. A peine en place au lendemain de Maïdan, le nouveau gouvernement ukrainien, très nationaliste, décidait de retirer au russe le statut de langue nationale. Or, les millions de russophones du pays ne parlent pas l'ukrainien. La décision (qui sera ensuite suspendue) est très mal reçue dans le Donbass et partout où vivent des russophones. 
D'autant que le nouveau gouvernement choisit ensuite de réhabiliter des collaborateurs ukrainiens de l'occupant nazi lors de la Seconde Guerre mondiale (Stepan Bandera et d'autres). Puis, des milices de gros bras (Svoboda, Azov, Secteur droit) s'en vont faire la loi sur le terrain, avec la complicité des nouvelles autorités. Les russophones sont leur cible. Avec notamment pour conséquence le massacre de la maison des syndicats, à Odessa, où des dizaines de russophones seront brûlés vifs ou achevés en tentant d'échapper à l'incendie criminel du bâtiment.
Dans le Donbass, face à l'orientation russophobe du nouveau gouvernement, une partie de la population entre en sécession. La situation s'envenime, la violence éclate. Kiev envoie l'armée. C'est le début de la guerre civile ukrainienne de 8 ans (2014-2022), une guerre opposant l'armée ukrainienne aux séparatistes de Lougansk et de Donetsk, séparatistes bientôt aidés par la Russie. 
Ce conflit fera 14.000 morts. C'est pour tenter de le résoudre que Poutine, Merkel et Hollande signeront les différents accords de Minsk, des accords qui ne résoudront finalement rien. Chacun s'en rejette la faute. Les Européens accusent Poutine de ne pas être fiable ; Poutine les accuse de vouloir temporiser pour permettre à l'armée ukrainienne de se réarmer afin d'écraser ensuite les séparatistes du Donbass.
Pendant ces 8 années, le régime de Kiev s'est donc aligné sur l'Occident. Et l'Occident a poussé ses pions en Ukraine. Les investisseurs occidentaux ont flairé de bonnes affaires à réaliser dans ce pays nouvellement ouvert à eux (dont le fils de Joe Biden, impliqué dans une histoire de corruption). Surtout, les services de renseignements occidentaux ont investi le territoire. 
En particulier la CIA. Elle s'est liée aux services ukrainiens, a formé leur personnel, notamment en vue de missions contre les séparatistes du Donbass. En échange, les Ukrainiens lui ont livré des informations secrètes sur l'armée russe. La CIA a fini par établir 12 bases secrètes le long de la frontière afin d'envoyer des agents monter des réseaux d'espionnage en Russie.
BORIS JOHNSON TENTE DE SAUVER SA PEAU
Et nous voici arrivés le 24 février 2022. La question du Donbass n'est toujours pas réglée. Le conflit perdure et la Russie continue de soutenir la population russophone locale qui, pour partie, échappe depuis maintenant 8 ans à l'autorité de Kiev. 
La guerre, les morts, les souffrances ont séparé cette population du reste des Ukrainiens. D'autre part, les services secrets russes viennent de découvrir l'action que la CIA mène en Ukraine. Ces services commettent une erreur d'appréciation. 
Ils pensent que l'implication de la CIA à la frontière prépare un coup majeur contre la Russie. Dès lors se fait jour à Moscou l'idée d'une intervention militaire en Ukraine, intervention brève et limitée visant à faire tomber le régime (considéré à Moscou comme néo-nazi, ce qui n'est plus le cas en 2022). Le Kremlin imagine une promenade de santé consistant à « libérer » la population d'Ukraine d'un gouvernement néfaste, à mettre fin à la guerre civile du Donbass et à jeter hors d'Ukraine les agents étrangers. En somme, en revenir à la situation d'avant 2014. Dès lors, Moscou ne mobilise qu'une troupe inférieure en nombre à l'armée ukrainienne. 
L'invasion est déclenchée le 24 février 2022. Elle progresse facilement dans les régions du sud, où vivent de nombreux russophones, mais elle est arrêté au nord, devant Kiev, par une résistance inattendue de l'armée ukrainienne (une armée pourvue en précieux renseignements par les services américains). Assez vite, trois jours seulement après l'invasion, on négocie, d'abord en Biélorussie, puis à Istanbul. Dans la ville turque, un accord est finalement trouvé entre Russes et Ukrainiens pour mettre fin au conflit. A la demande de Kiev, Moscou retire déjà ses troupes du nord de l'Ukraine. 
Mais des pressions arrivent de l'étranger. C'est en particulier l'oeuvre d'un énième politicien libéral et atlantiste : Boris Johnson, alors premier ministre britannique. Il faut dire que Johnson est alors impliqué jusqu'au cou dans un scandale politique, le partygate, qui le poussera à la démission 2 mois plus tard. Johnson trouve utile de faire diversion en jetant de l'huile sur le feu contre Moscou. 
On demande ainsi aux Ukrainiens de ne pas signer l'accord qu'ils venaient de négocier avec les Russes et de poursuivre la guerre. Et c'est ce qu'ils font encore aujourd'hui, trois ans plus tard...
Depuis le régime Ukrainien a Interdit une douzaine de partis politiques (principalement de gauche)
LA PAIX SE FERA SUR LA BASE DES PROPOSITIONS RUSSES :
Les médias en France ont compris que la position américaine de sortir de la guerre, consistait, à rompre avec les positions politiques précédentes, d’où les aboiements du caniche européen, qui d’un coup, se rends compte que dans l’histoire, c’est l’Union Européenne qui va payer le prix de la guerre, conséquence de leur position d’être des « suivistes » de l’Empire.
La paix se fera sur les propositions Russes du simple fait que dans l’Histoire, c’est le pays qui gagne, qui impose les conditions de la paix, ce qui explique aussi le faciès des Américains sur la photo.
BUSINESS IS BUSINESS : La différence entre les Américains et les Européens (les dirigeants), c’est que les dirigeants Américains n’ont pas de valeur morale. La morale mis en avant ne vise qu’a masquer leur matrice qui est le business. Si la guerre ne permet pas de faire le business, qu’on pensait, alors on arrête. L’Ukraine est d’ailleurs déjà sous la coupe US en ce qui concerne ses ressources naturelles... Ça faisait parti du "deal" !...
L’on verra d’ailleurs que dans les négociations de paix, entre les américains et les russes ; que les sanctions économiques contre les russes vont disparaitre, du fait que cela peut gêner le business.
L’UNION EUROPEENNE LE PAILLASSON DE L’EMPIRE : 
Voilà qu’une fois de plus, l’Union Européenne (ses dirigeants) n’ayant rien vu venir de la guerre d’Ukraine et voyant de plus les négociations s’engager sans leur présence, ni celle de l’Ukraine, prenne d’un coup conscience de leur rôle de paillasson de l’Empire…
S’y rajoute le fait que les Américains vont se payer sur l’Ukraine (comme un prédateur), sur ses richesses naturelles (terres agricoles et rares), tandis que l’Union Européenne, se verra "obligé" de re-construire l’Ukraine…
D’où leur fantasme débile et meurtrier de poursuivre la guerre, Macron en tête...
Cet article est un assemblage d'analyses glanées sur différents médias indépendants .
 
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Publié dans Politique et Société

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C
bravo ! excellente synthèse.
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