Chavez est mort
Un phare s'est éteint
Hugo Chavez est mort mardi 5 mars à l'âge de 58 ans des suites de complications respiratoires liées à son cancer.
Dans cet État aux racines coloniale et oligarchique qu’était le Venezuela jusqu’à « avant-hier », Chavez s'est engagé à consacrer sa vie à améliorer le sort de ses concitoyens. Se réclamant de Simon BOLIVAR il était l'une des consciences de l'Amérique des peuples.
Chavez a fait du Venezuela un pays central pour toutes les gauches latino-américaines, et un exemple d'alternatives possibles pour les gauches du monde entier. Il eut l'audace de réhabiliter dès 2004-2005 le mot et le concept de "socialisme".
Un lien émotionnel, affectif, très fort, unissait Hugo Chavez et les Vénézuéliens "d'en bas". Il était comme eux.
Le petit vendeur des rues, devenu président, tenait ses promesses, lui, le "zambo" de Sabaneta, le métis de Noir et d'Indien.
On pouvait mesurer dans les beaux quartiers, la haine de classe et de race que lui vouait la bourgeoisie.
S'il se réclamait de Bolivar, ce n'était pas par opportunisme; il donnait un sens nouveau au message bolivarien, à la doctrine politique du Libertador. Certains l'accusaient intentionnellement de "populisme", ce concept crapuleux et attrape-tout destiné à discréditer la révolution bolivarienne. Une analyse sérieuse du bilan de Chavez, des rapports sociaux, de sa pratique, des changements concrets, contredit ces allégations malveillantes. Chavez était l'homme de l'intégration continentale, son fer de lance.
Ici avec Melanchon
Pour la première fois depuis les Indépendances, l'Amérique du Sud vit une véritable communauté de valeurs, dans un monde à présent multipolaire. Chavez en a été le principal artisan.
De 1999 à 2008, il multiplia par 3 les dépenses publiques par habitants, fit reculer de 50% la pauvreté, instaura la santé et l'éducation gratuites, créa l'ALBA contre les accords de libre-échange, contribua à la naissance de la CELAC, sans les Etats-Unis, isolés désormais à l'échelle continentale. Voilà pourquoi cet homme d'une grande stature, d'une profonde humanité, fut l'un des plus haïs, diabolisés par l'ensemble des médias internationaux, par toutes les bourgeoisies, et les fausses gauches
Dans la présentation de son programme électoral lors des dernières élections présidentielles, Hugo Chavez affirmait : « Pour avancer vers le socialisme, nous avons besoin d’un pouvoir populaire capable de désarticuler les trames de l’oppression, de l’exploitation et de la domination qui subsistent dans la société vénézuélienne, qui soit capable de configurer une nouvelle sociabilité depuis la vie quotidienne, où la fraternité et la solidarité vont de pair avec l’émergence permanente de nouveaux modes de planification et de production de la vie matérielle de notre peuple. Ceci suppose de désintégrer complètement la forme bourgeoise de l’État dont nous avons hérité, qui se reproduit à travers ses vieilles et nuisibles pratiques, et de donner une continuité à l’invention de nouvelles formes de gestion politique.
Aujourd’hui, "les chiens de garde", les Calvi, Cohn bendit et "Radio Paris" parlent de l’hystérie des foules, de populisme...
Dommage, ces peuples ne meurent pas ...
Les hommes qui créent l’espoir énervent "l'empire", les puissants et les épiciers.
Des idéologues bien pensant les trouvent brouillons, pas très conformes...
Tant pis pour eux ! Ils entendront longtemps le rire de Chavez et ensuite d’autres rires...
Viva Chavez
Sources :
- L'Humanité
- Bellaciao
Chavez pourquoi tant de haine ? :
link
Calvi et autres perroquets du Capital, nous pleurons CHAVEZ... Et on VOUS EMMERDE !
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